Alors que le tribunal international chargé de juger les assassins de son père va rendre son acte d'accusation, le Premier ministre doit trancher entre justice et raison d'Etat. Il choisira sans doute la seconde. Au nom de l'unité du pays et de l'exemple paternel. ... lire l'article complet ... A Beyrouth, le Premier ministre libanais vit reclus. Pour des raisons de sécurité, mais aussi parce qu'il tient à ce qu'ils aient une "vie normale", il a laissé à Riyad sa femme et ses trois enfants. Il va les voir dès qu'il le peut, "une ou deux fois par mois". Mais le reste du temps, il habite Beit al-Wasat, une grande maison qu'il a fait construire sur un terrain lui appartenant, à 50 mètres à peine de son bureau du Sérail. Comme il ne peut quasiment pas en sortir, ce sont ses amis qui viennent le voir. Ils sont une trentaine de fidèles, députés, hommes d'affaires, journalistes ou amis d'enfance. Les discussions se prolongent