Des analystes estiment que même si le TSL accuse le Hezbollah, le Liban ne plongera pas dans un nouveau cycle de violences. Des experts et des diplomates estiment quant à eux que le scénario le plus probable est que l’acte d’accusation soit «ignoré» par le Hezbollah, qui a déjà prévenu qu’il «couperait la main» à quiconque arrêterait un de ses membres. «Je ne crois pas que le gouvernement libanais arrêtera quelqu’un», affirme Paul Salem, directeur du Centre Carnegie pour le Moyen-Orient. «Le Hezbollah pense désormais qu’il survivra à l’acte d’accusation».
De son côté, le Premier ministre Saâd Hariri a tenté de rassurer les Libanais en affirmant qu’il «n’y aura pas de dissension» et en appelant au dialogue. «Le Liban est dans un moment un peu difficile mais avec le dialogue et le soutien de tous nos amis, la France, l’Arabie saoudite, la Syrie, on passera cette période difficile», a déclaré Hariri à la sortie d’un entretien de près d’une heure à Matignon avec son homologue François Fillon.
De son côté, le Premier ministre Saâd Hariri a tenté de rassurer les Libanais en affirmant qu’il «n’y aura pas de dissension» et en appelant au dialogue. «Le Liban est dans un moment un peu difficile mais avec le dialogue et le soutien de tous nos amis, la France, l’Arabie saoudite, la Syrie, on passera cette période difficile», a déclaré Hariri à la sortie d’un entretien de près d’une heure à Matignon avec son homologue François Fillon.